- Au cours de toute phase d’exploitation, la charge, la masse et, à l’exception des
ballons, la position du centre de gravité (CG) de l’aéronef sont conformes aux
limitations spécifiées dans l’AFM (Aircraft Flight Manual - Manuel de vol de l'avion)
ou un document équivalent.
-
Des plaques signalétiques, des listes, des marquages d’instruments ou des combinaisons
correspondantes indiquant les limitations opérationnelles préconisées par l’AFM en
présentation visuelle sont affichés dans l’aéronef.
Commentaires : Dans la pratique, cela implique de vérifier le respect des limitations de masse
et centrage depuis le décollage (rigoureusement au lâché des freins) jusqu'à la
quantité minimale de carburant possible, c'est à dire "à sec".
Si la vérification de la masse à l'atterrissage est
généralement faite et s'il n'y a pas de différence entre masse maximale au
décollage et masse maximale à l’atterrissage (cas de certains avions légers),
elle n'est en soit pas rigoureusement requise. S'il existe une limitation à
l'atterrissage, la masse à l'atterrissage devra évidement être calculée.
D'un point de vue général, le calcul à la masse au décollage, à l'atterrissage et sans
carburant sont intéressants à présenter.
- le pilote doit également s'assurer que les performances de son avion lui
permettent d'atterrir en sécurité, conformément au NCO.POL.110 ci-dessous. Pour cela, en
effet, déterminer la masse à l'atterrissage fait plus "propre", même si utiliser la masse au
décollage ou même simplement les performances à la masse maximale permettent de
couvrir simplement et d'une manière conservatrice un grand nombre de cas. Dans une démarche PART-CAT, cela
serait requis.
- Si une limitation de masse à l'atterrissage existe (Maxi Landing Weight)
pour respecter le limitations de masses et centrage, le respect de la
masse maximale à l'atterrissage est également vrai lors du vol (si la
consommation était moindre par exemple).
- Si les performances à l'atterrissage sont limites en fonction des
caractéristiques de la piste, il faudra affiner le calcul avec la masse à
l'atterrissage.
Concernant les performances, faire l'ensemble des
calculs à la masse au décollage et préciser simplement qu'à toute masse
inférieure ou égale l'atterrissage est possible sur l'ensemble des aérodromes
susceptibles d'être utilisés (destination, dégagement, déroutement). Cela permet de
couvrir tout les cas et de soulager le pilote, lors du vol, de toute vérification
supplémentaire en cas notamment de déroutement. Il pourra simplement noter :
"les performances sont compatibles telles que vérifiées dans le briefing". De
même avoir une notion des distances requises à la masse maximale dans des
conditions de pression et de températures "maximales pour la région" est
intéressant.
Le pilote commandant de bord exploite uniquement l’aéronef si les performances sont adéquates
pour satisfaire aux règles de l’air applicables et à toute autre restriction applicable au
vol, à l’espace aérien ou aux aérodromes ou sites d’exploitation utilisés, en tenant compte
de la précision des graphiques et des cartes utilisés.